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Ressources
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Les cotisations |
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Les
cotisations sont les sommes versées annuellement par
les associés. Les cotisations peuvent être différentes
entre les membres qui peuvent être répartis en plusieurs
catégories :
Fondateurs |
Bienfaiteurs |
Adhérents |
Honoraires |
Actifs |
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Les
cotisations peuvent être :
Réduites pour les associés appartenant à une même
famille ou pour certaines personnes dont l'adhésion
est souhaitée (ex : les étudiants
)
Elevées pour les adhérents collectifs (ex : personne
morale)
Le montant
des cotisations est fixé par l'Assemblée
Générale ou par le Conseil
d'Administration selon les dispositions des statuts.
Exception : certaines cotisations sont déterminées
par une autorité extérieure et non pas
par les statuts (ex : une association chargée
d'une mission de service public ou de la gestion d'un
service public ou encore les ASSEDIC).
Le
rachat des cotisations :
Il est possible de verser 1 somme unique qui dispense
du versement annuel des cotisations (article 6 de la
loi de 1901). Dans ce cas, les cotisations peuvent faire
l'objet d'un rachat. Toutefois, celui-ci ne peut être
supérieur à 16€, quelque soit le
montant de la cotisation.
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Le droit d'entrée |
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La
cotisation de la première année peut être
majorée d'une certaine somme, dite droit d'entrée,
et fixée par les statuts. La loi ne le mentionne
pas mais la pratique l'admet. Il sert à couvrir
les frais de premier établissement à l'égard
des 1ers associés. Pour les autres, c'est une
compensation aux avantages qu'ils ont reçus à
leur arrivée.
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Patrimoine mobilier |
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La
loi de 1901 ne limite pas la capacité juridique des
associations déclarées. Chaque association peut posséder
du mobilier de bureau, un ordinateur, un portefeuille
de valeurs immobilières composé d'actions, d'obligations,
d'empreints d'Etat
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Patrimoine immobilier |
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L'article
6 de la loi de 1901 limite le patrimoine immobilier
d'une association simplement déclarée
à l'acquisition à titre onéreux,
à la possession et à l'administration
:
Du local destiné à l'administration
de l'association et à la réunion de
ses membres
Des immeubles strictement nécessaires à
l'accomplissement du but qu'elle se propose
Il faut donc
veiller à ce que les statuts de l'association
soient bien clairs et bien rédigés à
ce sujet.
De plus, toute association est tenue de déclarer
le bien immobilier qu'elle vient d'acquérir à
la Préfecture ou à la Sous-Préfecture
dont elle dépend. Ceci doit être fait dans
les trois mois qui suivent la transaction.
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Les apports |
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Des
apports mobiliers ou immobiliers peuvent être
faits par les membres ou par les tiers, à la
création ou au cours de l'existence de l'association
afin de lui permettre la réalisation de son objet
social ou de son but statutaire. Ceux-ci peuvent être
fait en pleine propriété, en usufruit
ou en jouissance.
En général, la volonté des parties
se traduit par une clause statutaire spécifique
insérée dans les statuts de l'association.
Pour un apport de faible importance, un acte séparé
peut suffire.
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Dons et legs |
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Selon
la loi de 1901, les associations n'ont pas la capacité
juridique pour acquérir à titre gratuit.
Elles ne peuvent donc pas recevoir de libéralités,
c'est à dire de legs testamentaires ou de donations
consentis par actes notariés.
Ce privilège et ce monopole est uniquement accordé
aux associations reconnues d'utilité
publique (article 11 de la loi 1901).
Cependant, des lois spéciales ont accordé
à plusieurs catégories d'associations
simplement déclarées la possibilité
de recevoir des dons et des legs :
Les associations culturelles
L'union d'association familiale
Les uvres de guerre
Les établissements congrégationnistes dûment autorisés
Et surtout
depuis la loi du 23 juillet 1987, les associations déclarées
ayant pour but exclusif, l'assistance, la bienfaisance,
la recherche scientifique ou médicale.
Depuis le décret n° 2007-807 du 11/05/2007,
les legs consentis aux associations sous tutelle administrative
font l’objet d’une simple déclaration
du notaire auprès de l’autorité
administrative, d’où suppression des
arrêtés d’autorisation.
L’autorité administrative n’a
donc plus à connaître l’état
des forces et charges d’une succession puisque
les legs sont acceptés librement par les associations
légataires.
Rq : les dons manuels ne sont pas visés par
les lignes ci-dessus. Les associations peuvent recevoir
des dons manuels de faible importance.
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Le mécénat |
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Le mécénat
est un soutien matériel, sans aucune contrepartie
autre que morale. Il se matérialise sous forme
de don numéraire, en nature, en compétences
ou en technologie.
Le contrat
de mécénat est un acte philanthropique
qui se distingue du sponsoring, ou parrainage, lequel
se caractérise comme un acte de commerce.
Le mécénat
concerne les versements ou les contributions effetués
par des entreprises soumises à l'impôt
sur les sociétés ou à l'impôt
sur le revenu au profit :
D'oeuvres ou d'organismes d'intérêt
général ayant un caractère
philanthropique, éducatif, scientifique,
social, humanitaire, sportif, familial, culturel
ou concourant à la mise en valeur du patrimoine
artistique, à la défense de l'environnement
naturel ou à la diffusion de la culture,
de la langue et des connaissances françaises
De fondations ou d'associations reconnues d'utilité
publique ou des musées de France
Des établissements d'enseignement supérieur,
ou d'enseignement artistique publics, ou privés
à but non lucratif
D'organismes publics ou privés dont la gestion
est désintéressée et qui ont
pour activité principale l'organisation de
festivals ayant pour objet la présentation
d'oeuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques,
cinématographiques et de cirque, à
la condition que les versements soient affectés
à cette activité
Conditions
à remplir :
Les dons n'ouvrent droit à réduction d'impôt
que si l'association et le don respectent certaines
conditions :
L'association doit satisfaire aux critères
définis ci-dessus
Les versements doivent être effectués
à titre gratuit, sans contrepartie directe
ou indirecte avec son auteur. Seul le nom du donnateur
(logo, sigle...) doit apparaître. Le nom peut
figurer notamment sur les supports de communication
de l'association
Il doit exister une disproportion marquée
entre les sommes données et la valorisation
de la "prestation rendue"
Il
est conseillé d'établir un contrat lors
d'une opération de mécénat
Pour
en savoir plus : www.associations.gouv.fr
(Téléchargement du guide pratique sur
le mécénat)
Fiscalité
La
loi du 1er
août 2003 relative au mécénat,
aux associations et aux fondations a créé
un dispositif très indicatif, doublant l'avantage
fiscal antérieur.
L'entreprise peut bénéficier d'une réduction
d'impôt :
De 60% du montant des dons effectués aux oeuvres
et organismes d'intérêt général,
dans la limite d'un plafond de 0.5‰ de son chiffres
d'affaire hors taxes. En cas de dépassement
de ce seuil, elle peut reporter l'excédent
sur les cinq exercices suivants
Atteignant 90%, du montant du don si l'entreprise
souhaite acquérir au profit d'une collection
publique un "trésor national" ou
une "oeuvre d'intérêt patrimonial
majeur"
Toute
entreprise peut être mécène quelle
que soit sa taille
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Le mécénat produit : un mécénat
en nature |
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Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie
associative et l’association Dons Solidaires ont conclu
un partenariat pour promouvoir une nouvelle forme de mécénat
: le don de produits neufs par les entreprises aux associations.
Dons Solidaires facilite l’accès des associations
caritatives partenaires à des produits neufs et de
qualité de toutes catégories, sauf produits
alimentaires et pharmaceutiques...consulter
le site
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Les subventions |
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Afin d'harmoniser
les conditions d'instruction des demandes et le suivi
de leur gestion, un dossier commun et permanent de
subventions doit être utilisé pour toutes
les demandes adressées aux services de l'Etat.
Institué
en 2002 dans un souci de simplification des relations
ente l’Etat et les associations, le dossier
unique de demande de subvention est un formulaire
simplifié destiné à toutes
les associations désireuses d’obtenir
une subvention de la part d’une autorité
administrative (État ou établissements
publics). Il permet une harmonisation des modalités
de traitement du dossier, et nécessite moins
de pièces justificatives à fournir
pour les demandeurs.
Ce dossier
concerne le financement d’actions spécifiques
ou le fonctionnement général de l’association,
et exclut les demandes relatives à l’investissement.
Sa nouvelle
version (doc
CERFA 12156-02) se compose de 6 parties :
Des informations sur l’identification de l’association,
ses activités habituelles ainsi que des renseignements
relatifs aux ressources humaines
Le budget prévisionnel de l’association
La description de l’action projetée,
à remplir si la demande de subvention correspond
au financement d’une action spécifique
L’attestation sur l’honneur permettant
au représentant légal de l’association,
ou à son mandataire, de signer la demande
de subvention et d’en préciser le montant
La liste les pièces à fournir par
l’association (les derniers comptes approuvés,
le rapport d’activités, etc.)
Le compte-rendu financier composé d’un
tableau, d’une annexe explicative et d’un
bilan qualitatif, à transmettre à
retourner dans les 6 mois suivant la fin de l’exercice
pour lequel la subvention a été accordée
afin de justifier de l’utilisation des fonds
qui ont été accordés
La circulaire
du 24 décembre 2002 préconise également
la mise en place au sein de chaque ministère
d'une instance collégiale unique à
laquelle seront soumises ces demandes.
Attention
: pour percevoir une subvention d'Etat, l'association
doit être immatriculée
auprès de l'INSEE.
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Financements
extérieurs : |
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